Ce bâtiment comprend des cellules pour les élèves (hujra), situées sur deux étages, des salles d'étude et une mosquée. Dès la première moitié de XVe siècle, en Asie centrale, la médersa est le type classique de monument. Sous Tamerlan (1370-1405), dans certaines médersas, les cadres du clergé y étaient formés. Mais des jeunes gens de familles aristocratiques s'y retrouvaient également pour s'y préparer à des carrières au sein de l'État. Sous Ouloug Beg (1409-1449), la médersa jouait le rôle d'université dans laquelle, malgré la primauté incontestable donnée à la théologie, des cours d'astronomie, de mathématiques et de philosophie étaient dispensés. Présent dans la ville en 1841-1842, Nikolaï Khanykov se souvient que la médersa d'Ouloug Beg, à son époque, possédait 80 cellules et que les étudiants recevaient une bourse prise en charge par le waqf, fondation pieuse pouvant recevoir une donation faite à perpétuité par un particulier.