Selon une légende, Ismaïl Samani, connu par la population de Boukhara sous le nom de Khazrat Sultan, a continué à gouverner le pays après sa mort. Pour toutes les grandes décisions concernant la ville, les émirs venaient le consulter et attendaient sa réponse devant le mausolée. Les gens eux-mêmes y croyaient sincèrement parce que, longtemps après sa mort, ils déposaient des demandes écrites dans un orifice du côté sud du mausolée dans l'espoir de recevoir une réponse par un orifice se trouvant du côté nord. Jusqu'au début du XXe siècle, la légende subsista suivant laquelle, si une demande écrite de pardon était déposée au pied de la tombe, elle serait exaucée dans la mesure où c'était un croyant sincère qui l'avait déposée.