Les humains sont porteurs, au plus profond d'eux-mêmes, des germes de la Sagesse. Cette perfection est là, à l'état latent, de toute éternité en chacun d'entre nous. Pour la retrouver, il faut tailler la pierre brute c'est-à-dire enlever, épurer, soustraire, retirer... il faut abandonner ses métaux pour se débarrasser de ses défauts comme le ferait un alchimiste pour obtenir la Pierre philosophale.
Le Bouddhisme s'adresse exclusivement à l'homme en essayant de supprimer ce qui lui apporte la souffrance. Le moyen de le libérer des contraintes sociales est donc de l'éloigner de la société qui lui apporte ces désirs créateurs de souffrance. Alors que la Franc-maçonnerie, si elle s'adresse également à l'homme, elle lui propose des moyens d'amélioration spirituels et matériels, ce qui veut dire qu'elle s'intéresse aussi aux inégalités de notre société, à tout ce qui, dans notre système social, peut opprimer l'individu et l'empêcher de se réaliser.