Il faut reconnaître que le thème était déjà dans l'air du temps avant de pénétrer dans celui des Loges maçonniques. À partir de 1730, l'adoption d'usages chevaleresques ne se limitait d'ailleurs pas au port de l'épée. Maçons comme Chevaliers se voyaient attribuer des origines mythiques antiques et leurs points communs devaient paraître suffisamment nombreux pour renforcer et légitimer l'idée d'une filiation entre eux.
Parallèlement, issue d'un milieu d'aristocrates allemands, de Dresde à Strasbourg puis de Lyon à Wilhelmsbad, entre 1773 et 1782, c'est bien une Chevalerie nouvelle qui s'ébauchera au cœur d'une Maçonnerie Réformée. Mais ce renouveau était déjà sensible en France.