Si les derniers Chevaliers et les Ordres militaires ont disparu dans la deuxième moitié du XIVe siècle, l'idéal, l'imaginaire de la
Chevalerie leur a survécu. On sait combien cette source irriguera la littérature, des romans médiévaux jusqu'aux écoles romantiques. Engouement
"pré romantique" pour les épopées d'une Chevalerie idéalisée, abondance de sources documentaires et iconographiques, les tenants d'une
Maçonnerie chevaleresque bénéficiaient donc d'un contexte éminemment favorable. C'est ce qui pourrait expliquer comment, en plein
Siècle des Lumières, la Franc-maçonnerie en est venue à être communément considérée par certains comme un Ordre de Chevalerie.