En tout cas, à cette époque, le Chevalier fait vraiment figure d'"élu", d'initié. Un élu au service du plus pauvre et du plus faible comme l'indiquent les deux tranchants de l'épée "parce qu'avec l'un il doit frapper le riche qui opprime le pauvre et avec l'autre le fort qui persécute le faible."
Il est particulièrement intéressant de noter que la principale qualité du futur Chevalier est celle d'"homme libre" contrairement à ce qui se passait dans le militia romaine. On choisit librement d'être Chevalier et les autres Chevaliers sont libres de vous accepter ou de vous refuser. Cette cooptation se retrouve en Franc-maçonnerie également où "Mes Frères et mes Sœurs me reconnaissent comme tel."
Cependant, tout Chevalier, comme tout Maçon, a un "parrain" qui se porte garant de lui, parent, seigneur ou ami. C'est lui qui lui chaussera les éperons au pied droit.