Enfin, le Vénérable Maître donne l'accolade au nouvel initié lorsque celui-ci a été consacré, genou en terre, et invité à se relever pour recevoir le "baiser fraternel" au nom de l'Atelier tout entier. En Chevalerie, la "colée" succédait à l'adoubement. Ce coup donné sur la nuque était incontestablement destiné à opérer l'éveil initiatique du futur Chevalier.
Il n'est pas jusqu'aux gants que l'on remet ensuite au nouvel initié qui ne soient assimilables aux gantelets remis au nouveau Chevalier. Ces gantelets étaient alors symboles de science et de discernement. Les gants du Franc-maçon sont traditionnellement représentatifs de la pureté de ses mains comme de sa conscience.
Nous pouvons donc nous permettre de conclure provisoirement ce chapitre en rappelant que la Chevalerie et la Franc-maçonnerie sont à la fois un combat permanent pour la pureté intérieure, un combat mené d'abord et avant tout contre soi-même. Et aussi le rêve d'une humanité meilleure.