La question qui se pose, à présent, est de savoir comment et pourquoi la Franc-maçonnerie s'est intéressée à la Chevalerie au point de s'en inspirer pour rédiger ses rituels d'initiation au 1er Degré et certains de ses Hauts Gradres ultérieurement.
Ainsi que je le rappelais au début de cette étude, tombé en déshérence depuis de nombreuses années, le nom de Chevalier était la marque d'une appartenance sans signification à un corps mythique privé de sa substance. Or, voici qu'au seuil du XVIIIe siècle, un nouvel intérêt se réveille pour les exploits des anciens Chevaliers que le XVIIe siècle avait ensevelis dans les décombres d'un Moyen Âge autant méprisé que méconnu.