C'est pourquoi, à la fin du XIIIe siècle, le Consolamentum des mourants pouvait être accompagné de l'Endura. Ce jeûne total, menant bien souvent à la mort, permettait au fidèle de bénéficier de l'assurance d'obtenir la "Bonne fin" et lui évitait ainsi de retomber, en cas de guérison, dans le monde du péché et du Mal.
Lors des épisodes les plus tragiques de la Croisade Albigeoise, certains Croyants passèrent une sorte de pacte avec les responsables de l'Église cathare : la Convinenza qui leur donnait l'assurance d'être "consolés" au moment de leur mort, même si leur état physique, une blessure grave par exemple, les mettait hors d'état de répondre aux questions rituelles.
Les Cathares ne craignent donc pas la mort puisque, pour eux, l'Enfer est sur terre et le Purgatoire n'existe pas. Il ne faut donc pas s'étonner qu'en 1244, Bonshommes et Bonnes Femmes de Montségur aient choisi, avec un courage admirable, d'affronter le trépas sur le bûcher qu'ils voyaient déjà préparé au pied du pog. J'y reviendrai.